Il est important de donner les moyens à ceux qui vivent sur place de pouvoir agir, d’être initiateurs des solutions proposées et d’être ceux qui prennent en main la mise en œuvre des solutions décidées. Le Jane Goodall Institute a ainsi développé un programme à long terme basé sur le principe de Conservation Centrée sur les Communautés (CCC) : TACARE

C’est ainsi que le Jane Goodall Institute a mis en place des actions de terrain efficaces, utiles. Aux résultats tangibles et mesurables.

Grâce à l’approche CCC ( de Conservation Centrée sur les Communautés) et au programme TACARE, les communautés locales sont les défenseurs et les gestionnaires de leur environnement.

Voici quelques exemples de projets dans les domaines suivants :

Afin de satisfaire leurs besoins primaires, les communautés locales sont souvent amenées à utiliser les ressources forestières sans prendre en compte la durabilité. La conversion vers l’agriculture intensive, le fait de produire en monoculture, le braconnage, le commerce de « bushmeat », sans parler de l’exploitation industrielle (bois, métaux, diamants, minerais présents dans les téléphones portables, etc.) ou de l’extraction pétrolière…Tout concourt à la réduction de la couverture forestière et à la destruction de la biodiversité.

Avec l’ambition – noble – de protéger une nature « sauvage », vierge de toute empreinte négative liée à l’activité humaine, les aires protégées (parcs nationaux ou autres) ont souvent exclu les populations autochtones vivant sur ces sites protégés. Ils repoussaient ainsi les communautés locales à la périphérie de la zone, restreignant leur activité et de ce fait érigeant des frontières, des rivalités, et créant de facto une opposition entre la faune sauvage et les humains.

Aujourd’hui, les conflits sont souvent vifs dans les lieux d’interface ; les animaux sauvages (grands singes et autres) étant perçus comme des menaces (du fait de la prédation sur les lieux de culture par exemple) voire comme des compétiteurs (dans l’obtention de financements par exemple).

Nous sommes convaincus que les efforts de conservation de la biodiversité doivent être entre les mains des populations locales et des autorités locales et régionales.

La gestion des ressources naturelles par le gouvernement est souvent perçue par les communautés locales comme une politique autoritaire allant à l’encontre des droits traditionnels. Il est donc indispensable qu’elles soient associées à la gestion de ces ressources, car elles sont les gardiennes immédiates de leur environnement.

Le problème est certes global. Mais chaque lieu est unique et doit être examiné dans sa spécificité. Les solutions doivent être adressées de façon locale.

Notre impact

Nous devons apprendre à vivre en paix et en harmonie, non seulement entre nous, mais aussi avec la nature qui nous entoure. Avec tous les êtres vivants qui la composent. Nous faisons partie de cette nature. Nous en dépendons pour partie également. Il est temps que chacun d’entre nous agisse. Car chaque geste compte. Il faut agir. Maintenant. Sans attendre. En Afrique et en France, nous cherchons à avoir des impacts concrets, locaux, sur le long terme.

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