Une faune sauvage menacée : le cas des chimpanzés

En plus des 2 crises majeures (climat et biodiversité), de nombreuses menaces sont à l’œuvre, qui s’accentuent et parfois sont concomitantes : la pression de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’élevage, de la construction routière et ferroviaire, des forages pétroliers et gaziers et de l’exploitation minière. Il est également important de mentionner la chasse, le braconnage, le trafic illicite qui se multiplient et font des dégâts toujours plus importants.

Les facteurs sont donc multiples.

Mais la raison principale de la disparition des chimpanzés et des animaux sauvages est la perte, la diminution et la fragmentation de leur unique habitat : les forêts tropicales africaines.

Face au changement climatique et à la 6ème extinction de masse, on sait que d’ici 50 ans, notre monde pourrait devenir inhabitable. Nous avons beau alerter, on a parfois l’impression que rien ne change vraiment.

C’est notre relation au monde vivant qu’il faut remettre en cause. En sauvant les autres espèces, nous nous sauverons aussi. Il nous faut remettre en question ce mythe comme quoi l’être humain peut se séparer de la nature. Car l’Homme est un animal comme les autres.

Aujourd’hui, les animaux sauvages vivant en liberté disparaissent progressivement. Les mammifères sauvages ne représentent plus aujourd’hui que 5% de la biomasse des mammifères terrestres, les humains et leurs animaux domestiques représentant les 95% restants.

Quelques chiffres clés

70 %

des populations de grands singes ont disparu en 50 ans

295

chimpanzés vivent sous la protection direct du JGI

+ 5000

chimpanzés dans les habitats protégés par le JGI

La disparition des singes pourrait avoir de graves conséquences pour la planète.

Les primates jouent un rôle extrêmement important dans et pour les écosystèmes.
D’abord en tant que pollinisateurs et en tant qu’agents disperseurs de graines, les primates participent beaucoup à la régénération des forêts. Aussi, sans primates, beaucoup d’espèces végétales ne pourraient pas se reproduire, et beaucoup de forêts seraient vouées simplement à une mort certaine. Des forêts qui sont, par exemple, frappées par le syndrome de la forêt vide – les arbres sont là, visibles, mais il n’y a pas d’animaux – meurent plus rapidement que les forêts qui contiennent encore des animaux… notamment des agents qui jouent le rôle de pollinisateurs et de disperseurs de graines, comme les primates.

Les primates jouent aussi un rôle dans l’équilibre des écosystèmes du fait de leur rôle au sein des chaines alimentaires. Ce sont, en effet, des prédateurs pour un certain nombre d’animaux mais aussi des proies pour un certain nombre d’autres animaux. Tout cela participe donc à un équilibre à maintenir sur le long terme.

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