Comme Jane Goodall l’a écrit dans le « Livre de l’espoir : Guide de survie pour les temps difficiles », l’espoir est souvent mal interprété et conçu comme passif. Le véritable espoir est précisément le contraire ; elle exige de l’action et de l’engagement.
Roxane Coutenier et Franck Chantereaux, les directeurs de Jack Congo, sont l’incarnation de l’espoir et un modèle de résilience. Quand, en 2006, ils ont compris que pour arrêter le trafic illégal de chimpanzés dans les rues de Lubumbashi, en RDC, il était nécessaire de créer un sanctuaire, ils ont lancé le projet qui s’est heurté à des obstacles majeurs. Le plus dramatique a été un incendie criminel qui a entraîné la mort par brûlures graves de deux bébés, JAK et Touzo. C’était au mois de septembre 2006.
La tragédie ne les arrête pas. Ils avaient un engagement avec les chimpanzés et la RDC. Ils continuent avec le Project et JACK devient un Centre reconnu par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) avec qui a un partenariat officiel pour la réhabilitation de la faune congolaise et membre de PASA.
Dix-sept ans plus tard, la tragédie frappe à nouveau à la porte de JACK. Le 9 septembre 2022, trois bébés récemment récupérés du trafic illégal, César, Monga et Hussein, ont été enlevés du sanctuaire tôt le matin. La participation de personnes à l’intérieur du sanctuaire est à soupçonner. Le crime organisé n’épargne aucune ressource pour acheter des volontés de quelque niveau que ce soit.
Un an plus tard, le crime n’est toujours pas résolu. On ignore où se trouvent les trois bébés et leur situation. Les auteurs intellectuels et matériels de l’enlèvement n’ont pas non plus été identifiés.
JACK Congo a continué à travailler sans relâche sur d’autres sauvetages. C’est à l’heure actuelle un centre de réhabilitation pour primates, abritant 144 vies précieuses.
L’histoire de César, Monga et Hussein a secoué le monde. Une pétition circule depuis quelques mois, et nous espérons qu’en la signant, l’histoire des trois bébés continuera à se répandre pour garder vivante leur mémoire et notre demande de justice.
Rien ne peut être pire que l’apathie.
Rien ne peut être pire que l’apathie
Pour signer cette pétition, ce message d'espoir