Nous sommes ravis de partager l’histoire inspirante du sauvetage d’un bébé gorille, trouvé au Mozambique et baptisé en l’honneur de ce pays, qui a été sauvé du commerce illégal d’animaux sauvages grâce à la coordination rapide de diverses agences gouvernementales.
Après avoir reçu une information concernant un « singe » victime de trafic, la police a mis en place une opération d’infiltration pour confisquer Mozambique. Après la confiscation, elle a été identifiée comme un gorille des plaines occidentales. Les personnes impliquées dans son trafic illégal ont indiqué que ZZ (le surnom de Mozambique !) avait été transportée via le Zimbabwe et qu’elle provenait de la forêt côtière de Mayombe, qui s’étend sur le Gabon, la République du Congo, la République démocratique du Congo et l’Angola.
Quand elle a été prise en charge, elle était très petite pour son âge, mais en bonne santé. ZZ a été transportée en toute sécurité par avion, sous la surveillance de professionnels qualifiés, vers sa nouvelle maison à Tchimpounga, le sanctuaire réputé du Jane Goodall Institute.

Antoinette, qui s’occupe depuis longtemps des gorilles à Tchimpounga, a gentiment accepté de sortir de sa retraite pour devenir la « mère » humaine de ZZ. Grâce à ses soins experts, la période de quarantaine de ZZ s’est très bien déroulée. Elle est désormais stable, mange bien et montre des signes d’énergie et une personnalité enjouée. Malgré cela, elle présente des signes de traumatisme physique et psychologique.Les bébés gorilles ont besoin de soins extrêmement attentifs, en particulier pendant leurs premières années. ZZ est actuellement prise en charge par le personnel expérimenté de Tchimpounga pour les deux prochaines années avant de rejoindre d’autres gorilles dans un autre établissement. Ces soins spécialisés lui permettront de grandir en bonne santé et forte. Après sa période de quarantaine, elle sera présentée à une autre chimpanzé de taille similaire, nommée Ada, qui a été récemment sauvée.

De telles actions ne sont possible qu’en travaillant en équipe, en collaboration.
Car c’est en oeuvrant tous ensemble que nous pouvons agir avec impact.
Nous adressons nos sincères remerciements à la Mozambique Wildlife Alliance, au gouvernement du Mozambique (Administration nationale des zones de conservation), au gouvernement de la République du Congo (ministère de l’Économie forestière), au gouvernement de l’Angola (ministère de l’Environnement, autorité CITES et Institut national pour la conservation de la biodiversité), TAAG Airlines, la Fondation Kissama, la Fondation Brigitte Bardot, l’Ivan Carter Wildlife Alliance, la Pan African Sanctuary Alliance et le Jane Goodall Institute.
Ensemble, nous pouvons inspirer l’espoir par l’action !
