Le recensement en cours des gorilles de montagne et des chimpanzés dans le parc national de Bwindi en Ouganda n’attire pas seulement les chercheurs et les organisations de conservation, mais les médias ougandais y participent également avec beaucoup d’intérêt.

Ce n’est pas étonnant : la protection de ces grands singes en voie de disparition est d’une importance capitale pour de nombreuses personnes en Ouganda. Après tout, les forêts intactes avec des populations animales saines fournissent des services importants. Ils fournissent de l’eau potable, régulent le climat, protègent les sols de l’érosion et contribuent à la sécurité alimentaire des populations.

Et plus encore : ils attirent des visiteurs du monde entier. Le tourisme, quant à lui, assure des revenus importants – pour la protection des parcs nationaux et pour les personnes qui vivent à leurs limites.

🔍 Alors que les gorilles de montagne ont été comptés pour la dernière fois en 2018, le recensement actuel des chimpanzés est une première. Il s’agit du premier recensement de ce type à Bwindi – et donc d’une étape importante pour la conservation des chimpanzés en Ouganda. 

Notre collègue James Byamukama de Jane Goodall Institute Uganda l’explique en quelques mots :

« Le recensement des chimpanzés de la région de Bwindi-Sarambwe, dirigé par l’Institut Jane Goodall, est le premier du genre à déterminer la population de chimpanzés dans cet écosystème. Bwindi-Sarambwe est la seule région où deux espèces de grands singes en voie de disparition, les gorilles de montagne et les chimpanzés, coexistent avec un troisième grand singe, l’homme.

Les résultats du dénombrement sont attendus avec impatience dans quelques mois.

Sur la photo : Des journalistes accompagnent nos équipes dans la forêt dense – ils documentent ici comment un employé de l’Institut Jane Goodall pose un transect (ruban jaune) sur le terrain escarpé de Bwindi. Dans cette optique, les nids de chimpanzés sont comptés plusieurs fois.