Fabien Ollivier
Fabien est coordinateur du pôle scientifique au sein du Jane Goodall Institute France.
Il met sa passion, son sens de l’organisation et son intérêt pour les avancées scientifiques au service des jeunes chercheurs qui postulent à notre Prix du jeune chercheur. Et coordonne l’organisation de conférences, en partenariat avec Faune Alfort, sur le thème de la relation entre l’Homme et la nature.
J’ai grandi à la campagne dans un coin sauvage de la Bretagne. J’ai un profond respect pour les arbres qui ont un grand âge (chaînes et séquoias notamment) et plusieurs grands prédateurs me fascinent : les aigles, les loups…
Je suis tombé amoureux des chimpanzés il y a quelques années. Grâce aux livres de Jane Goodall, Frans de Waal, Sabrina Krief et surtout aux récits d’un ami qui s’est beaucoup investi dans différents projets en Afrique. Tout ceci m’a poussé à faire un volontariat de 6 mois au Centre de Conservation des Chimpanzés en Guinée Conakry il y a 6 ans. La malice des chimpanzés, les émotions partagées avec eux ont bouleversé mon regard sur les grands singes.
L’année dernière, j’ai souhaité m’investir au Jane Goodall Institute. Je connaissais l’institut du fait de sa fondatrice bien sûr mais aussi grâce à la bonne réputation qu’il a, notamment en Afrique. Jane a fondé l’institut en 1977 et mène ses recherches à Gombe depuis 1960. C’est une structure solide et qui construit les choses dans le temps.
Au sein du Jane Goodall Institute France j’ai trouvé un petit groupe de personnes motivées, déterminées, bienveillantes et animées d’une énergie positive.
Il est important pour moi de sensibiliser les hommes à la cause animale et à la préservation de la biodiversité. La planète regorge de paysages, d’espèces animales et végétales fascinants. Préservons les !
Mon association « coup de coeur » est le Centre de Conservation des Chimpanzés est un sanctuaire créé en 1997 pour préserver les populations de chimpanzés en Guinée Conakry. Il a pour missions principales de :
- recueillir les chimpanzés victimes de braconnage et assurer leurs relâchés
- lutter contre le trafic d’animaux sauvages
- sensibiliser les populations locales du parc national du Haut Niger et contribuer à leurs développements