«Pour lavenir de l’eau» – Raid scientifiqueCap au Nord2025 en partenariat avec Jane Goodall Institute France



 « La première chose à avoir à l’esprit, c’est que le «raid scientifique» est une forme de voyage dans le temps, celui des événements qui font la Terre – ou plutôt des temps qui font la Terre -, les temps de la géologie planétaire toujours en cours (avec l’incessante tectonique des plaques), les temps de l’eau, avec les différents cycles des eaux visibles – qui vont porter l’expédition jusqu’à la mer – et des eaux invisibles (souterraines), le temps des hommes de l’ère technologique qui semble vouloir dominer tous les cycles (barrage de Serre-Ponçon) et le temps lui-même…Le temps de la descente vers la mer, et au coeur de soi-même par la même occasion».

 «Le raid qui porte l’intituléPour lavenir de l’eaus’est donné à faire l’examen de la qualité de l’eau du glacier à la mer. L’expédition s’est centrée sur une longue randonnée en étapes ou tronçons du glacier au torrent, du torrent à la rivière, de la rivière au fleuve, du fleuve à la mer », Lou 16 ans.

«En amont du raid scientifique, nous avons vécu une semaine de préparation incroyable en hiver à Ceillac avec Alban Michon, explorateur et plongeur polaire – et aussi parrain deCap au Norden 2023 – dans l’initiation de la plongée sous glace», Zoé, 16 ans.

«Robin Antoine, musher et explorateur, a encadré les membres de l’expédition à acheminer en pulkas tirés par des chiens nordiques le transport du matériel de plongée du camp de base au bivouac à proximité du lac. Ce fut à Marine Gibier, hydro-biologiste que revint de transmettre les protocoles expérimentaux sur l’étude et l’analyse de l’eau aux jeunes ambassadeurs Cap au Nord», Elias, 17 ans.

«L’expédition comportait donc plusieurs tronçons avec pour chaque, l’étude et l’analyse de l’eau selon des protocoles établis en amont et consignés dans un manuel d’expédition. Donc six tronçons, le premier du glacier au torrent, le deuxième du torrent à la rivière, le troisième de la rivière au fleuve et les quatrième, cinquième, sixième du fleuve à la mer. Au terme de chaque tronçon, une station en camp de base avec nuitée(s) fut organisée avec une communication pour la population locale», Elina, 12 ans.

L’expédition rallia l’océan perdu à la mer méditerranée, et à travers ce déplacement relia toutes choses de l’existence – découvrir et partager que la vie s’organise dans un tout qui ouvre au sens de la planète et de la réalité de chacune des personnes impliquées dans le raid.

Le raid partit des sources de la Durance, le tout perché sur les hauteurs de la montagne pour descendre ensuite jusqu’à la mer retrouver le plancton actuel hérité de l’époque et tous les problèmes actuels y afférant.

«La grande randonnée allait jusqu’au bout du lac de la retenue de Serre-Ponçon, le barrage emblématique des années 1950-1960, avant d’attaquer un deuxième tronçon, puis un troisième, puis un quatrième, un cinquième et un sixième jusqu’à la mer en Camargue pour des protocoles en biologie marine, en océanographie dans la contemplation et l’étude des espèces emblématiques comme le grand dauphin, l’hippocampe et la tortue marine», Eve-Ely, 13 ans.

La durée du raid estival fut de 2 semaines en août 2025.

«La semaine de préparation fut programmée durant l’hiver 2024/25 à Ceillac avec comme guides Alban Michon, explorateur et plongeur polaire et Robin Antoine, musher et explorateur.

Alban forma les membres de l’expédition à la plongée sous glace lors du bivouac à proximité du lac d’altitude. Quant à Robin, il guida l’équipe du camp de base au lac avec des pulkas tirées par des chiens nordiques avec des missions en géomorphologie et glaciologie avec les chiens», Maël, 13 ans.

«Une expédition de près de 300 km en canoë du parc régional du Queyras au parc régional de Camargue avec chaque jour un bivouac en pleine nature et des nuits à la belle étoile. En Cap au Nord, nous expérimentons la Grande Vie qui passe dans nos petites vies!», en Cap au Nord, nous expérimentons l’amitié avec tout le Vivant, ainsi nous nous simplifions, ainsi nous nous enrichissons.»

Philippe Nicolas, professeur des écoles, chercheur en Sciences de l’éducation, membre de la Société des Explorateurs Français et fondateur de L’école face au plus grand défi du 21ème siècle