Son portrait
Laurie Patouillat est doctorante en primatologie à l’université de Liège en Belgique. Elle est passionnée par les sciences, les animaux et notamment le comportement animal depuis toute petite et a toujours rêvé d’exercer un métier mêlant ces différents aspects.
Afin de réaliser son rêve, elle a intégré le master en Éthologie-Écologie de l’université de Saint-Étienne au cours duquel elle a réalisé un stage au sein de du groupe de recherche en primatologie de l’université de Liège. Elle a ainsi pu faire ses premiers pas dans le domaine de la primatologie, notamment en étudiant les réseaux sociaux chez les macaques à longue queue de l’île de Bali mais également chez les macaques de Barbarie du Gaiazoo au Pays-Bas. Suite à ce premier stage, son intérêt pour le comportement animal et notamment celui des primates n’en a été que renforcé.
Elle a poursuivi sur cette voie après ses études de master, en réalisant un volontariat en Afrique du Sud au sein du Goudveld Baboon Project de l’université de Duke (USA) en tant qu’assistant terrain afin de suivre une troupe de babouin chacma dans le but de récolter des données comportementales et parasitaires.
Ces différentes expériences en primatologie ont confirmé l’idée de poursuivre son parcours par une thèse en primatologie. Elle a ainsi intégré en 2020 en tant que doctorante le groupe de recherche en primatologie de l’université de Liège après l’obtention d’une bourse de thèse FRIA FNRS (Fond National de la Recherche Scientifique).
Ses recherches
Le but de son projet de thèse est d’étudier les pathogènes zoonotiques infectieux chez les macaques urbains, d’analyser les facteurs de risque d’infection et de prévoir la transmission entre espèces.
Les différentes crises sanitaires mondiales (eg. Ebola, Covid-19) rappellent combien il est urgent de détecter les maladies infectieuses zoonotiques au sein des réservoirs de faune sauvage afin de prévenir tant le risque de transmission zoonotique à l’Homme que les épidémies dans les populations animales sauvages.
Les primates occupant des habitats partagés avec l’homme, aux contacts fréquents, représentent un potentiel pour les échanges de pathogènes. Ce projet de thèse investigue le risque zoonotique dans une zone où les macaques vivent en étroite interaction avec l’Homme, le sanctuaire touristique de la Monkey Forest d’Ubud à Bali en Indonésie.
Ce type de données étant cruellement manquantes, en particulier en Asie du sud-est, cette recherche répond à la fois à des enjeux en termes de santé publique mais aussi de conservation des primates. Ce projet participera ainsi aux connaissances utiles à la mise en place de plan de conservation efficace de cette espèce de macaque classée en danger par l’IUCN, vivant en interface avec l’Homme et régulièrement menacée par des conflits Homme/faune sauvage.
La conférence
La conférence de Laurie Patouillat aura lieu le mercredi 7 décembre de 19h à 20h en visioconférence Zoom.
Au cours de celle-ci, elle nous parlera de son projet de thèse et les différentes questions qu’elle y aborde.
Nous espérons vous y voir nombreux !
Inscrivez-vous dés maintenant à la conférence de Laurie Patouillat
Venez l’écouter et en apprendre davantage sur son travail !
Mercredi 7 Décembre de 19h à 20h