Nous déplorons la mort de 12 babouins au zoo de Nuremberg (Allemagne) et sommes profondément déçus que la direction du zoo n’ait pas reconsidéré ou suspendu son projet suite aux protestations de nombreuses ONGs, dont le Jane Goodall Institute.
Ce sont des êtres sensibles, très intelligents, capables de résoudre des problèmes complexes et ayant une vie familiale riche.
Pour Jane Goodall, chaque individu compte, et elle déclare : « Plus nous en apprenons sur nos plus proches parents, plus la frontière entre l’humain et l’animal devient floue. » Et nous pouvons ajouter : plus nous devons évaluer de manière critique la façon dont nous traitons nos semblables.
Le zoo de Nuremberg (Allemagne) a déclaré avoir tué ces 12 babouins – en dépit des protestations- du fait du manque d’espace pour héberger un groupe considéré comme trop grand.

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Des manifestants arrêtés par la police après avoir pénétré dans l’enceinte du zoo de Nuremberg, le 29 juillet 2025.
Le zoo Tiergarten de Nuremberg a d’abord annoncé son intention de tuer les babouins, faute de place, en février 2024. Le directeur du zoo, Dag Encke, a déclaré lors d’une conférence de presse que les abattages faisaient suite à une « réflexion de plusieurs années ». Il a déclaré avoir examiné toutes les offres d’accueil pour certains des animaux.
Ces projets ont suscité des critiques de la part des groupes de protection des animaux. Dont le Jane Goodall Institute Allemagne, qui souligne » Nous devons rester conscients que des cas similaires pourraient se reproduire et que, dans les déclarations publiées par la VdZ et l’EAZA, les grands singes et les cétacés à dents (dauphins, etc.) n’ont pas été explicitement exclus. Nous devons continuer à surveiller la situation avec une grande vigilance et, si la législation allemande sur le bien-être animal reste insuffisante, espérer que notre système judiciaire apportera des éclaircissements. »