Le projet a démarré en mai 2021 par des réunions de consultation des communautés dans 10 villages pilotes, afin de présenter et de discuter du projet dans les réserves naturelles d’Amani, d’Uluguru, de Pugu, de Kazimzumbwi et de Ruvu South. Des réunions ont été organisées avec 220 chefs de communautés villageoises pour discuter de l’importance de la restauration des forêts, des activités de restauration, de l’évaluation des ressources naturelles dans leurs villages et de la manière dont le projet peut être mis en œuvre et réalisé dans leurs paysages.
Il a ainsi été décidé que 5 acres de terre seraient allouées pour l’établissement de pépinières villageoises (une moyenne de 0,5 acre de terre pour chaque village). Puis chaque village du projet a délimité des zones pour la plantation d’enrichissement sur les zones tampons des réserves naturelles, les couloirs de la faune, autour des bassins versants qui, au total, représentent 410 hectares. En 2021, ce sont 689 000 semis qui ont été préparés et qui sont actuellement plantés (de mars à juin 2022) lors de la saison des pluies.
Les sélections des plants sont également le résultat d’une collaboration avec les services forestiers de Tanzanie et d’autres départements gouvernementaux.
L’impication des groupes Roots & Shoots
Le projet a organisé 50 conférences dans les écoles primaires et secondaires de la zone du projet afin d’améliorer la compréhension des questions de conservation et d’inspirer la génération de jeunes ambassadeurs de l’environnement grâce au programme Roots & Shoots. Ces conférences ont abouti à la création de 51 clubs Roots & Shoots regroupant 5000 élèves.
Le projet a apporté son soutien à toutes les écoles en leur fournissant des pépinières, l’objectif étant de produire 2000 plants par école pour les planter près de leurs écoles.
Un projet important car au-delà du chiffre, c’est un engagement communautaire global qui a été mis en place. L’effort des jeunes continue à donner d’excellents résultats et à coopérer pour établir des pépinières dans différents villages autour des principales zones protégées.
C’est le parfait exemple de ce que nous faisons sur le terrain pour un monde meilleur pour les hommes, les autres animaux et la nature.