Le fleuve Niger est la ressource en eau la plus précieuse et la plus importante du Mali, qui est gravement menacée en raison de la conduite abusive et mercantile de l’être humain.
Comme le dit Alou Cisse (danseur et chorégraphe) : « Ce n’est pas seulement le fleuve Niger qui souffre, c’est toute la nature, et avec elle, l’être humain. En ne jetant pas les sacs plastiques, nous pouvons sauver le fleuve, la nature et même nous-mêmes. »

Les élèves du centre Karama, ainsi que la tribu Bozo au Mali, ont travaillé dur pour nettoyer le fleuve Niger. Leurs efforts ont même été repris dans un reportage d’une chaîne de télévision locale. Leur message est simple : « nous devons ouvrir nos cœurs à la nature ».

Ces jeunes demandent à tous de ne pas polluer le fleuve avec des plastiques, des déchets métalliques et des vêtements usagés.

Ils mettent également en avant l’exploitation minière artisanale qui utilise dans son processus des produits très polluants, qui provoquent la maladie et la mort des poissons. Les humains sont également menacés, avec un risque sérieux pour leur santé, voire la possibilité de mourir.

Ils rappellent que toute l’eau qu’ils consomment provient de cette rivière. « Nous envoyons notre message aux autorités pour qu’elles nous aident à prendre soin de cette rivière. Notre vie en dépend. »

Les autorités du centre Bozo Kabou soutiennent leur action. « Il n’y a pas de poissons dans le fleuve Niger. Nous demandons aux autorités nationales de voter des lois pour interdire le déversement des déchets plastiques, notamment les sachets et les sacs, dans le fleuve Niger et ses affluents. »

L’équipe de Roots & Shoots, sous la coordination de Marie Garnier, a écrit :

« Le nettoyage des plages du fleuve Niger par les enfants de la tribu Bozo a été un succès et leur pirogue remplie de déchets plastiques a suscité une prise de conscience bien nécessaire (et une couverture médiatique mondiale) du problème de la pollution par les déchets plastiques sur le fleuve Niger. »