​L’année dernière, pour son 80ème anniversaire, le Dr. Goodall avait formulé le souhait de réaliser l’aménagement de trois îles du fleuve Kouilou afin de pouvoir y transférer 100 chimpanzés en réhabilitation du sanctuaire de Tchimpounga.

Le 3 avril 2015 Le Dr. Jane Goodall a 81 ans

Photo © Michael Christopher Brown/Magnum, for The New York Times

Maintenant que son souhait d’extension du sanctuaire et de vie plus naturelle pour les chimpanzés est en bonne voie d’accomplissement, cette année, ses pensées sont pour les chimpanzés sauvages du parc national de Gombe en Tanzanie.

Quiconque est familier avec Jane Goodall sait que Gombe est le lieu où elle a commencé son voyage incroyable, celui qui allait changer pour toujours la façon dont nous considérons les chimpanzés, ainsi que la manière dont nous nous considérons nous-mêmes en tant qu’humains : c’est en effet à Gombe que Jane Goodall a pu observer que les chimpanzés utilisaient des outils, ce qui allait pousser la science à redéfinir le propre de l’humain et bousculer l’idée que nous nous faisions d’une séparation homme-animal.

Aujourd’hui, la science et les découvertes à Gombe sont encore très actives, permettant la production de myriades de documents scientifiques, de livres et de films qui ont instruits et inspirés d’innombrables personnes partout dans le monde. Depuis le début, Gombe est resté un «laboratoire vivant» et actif, devenant le lieu d’études scientifiques de grands singes dans leur habitat naturel, avec la durée d’observation la plus longue de l’histoire.

Cependant, bien que des équipes terrains suivent toujours les chimpanzés de Gombe à travers les forêts chaque jour et que le flux régulier de résultats de recherches émanant de Gombe continue, le parc a un besoin urgent de mises à jour de ses infrastructures afin qu’il puisse continuer d’offrir la ressource inestimable qu’il a toujours été pour les scientifiques, les chercheurs et les écologistes.

Afin d’assurer que ce travail vital continue et pour accroître son efficacité, l’Institut Jane Goodall a notamment besoin de reconstruire les structures de logement pour le personnel, de remplacer un panneau solaire vieillissant et d’investir dans des services d’information géographiques modernes : ces projets sont désespérément nécessaires mais très chers.

Par conséquent, pour son 81eme anniversaire, Jane Goodall demande à l’Institut et à ses amis de l’aider à protéger l’héritage du Parc National de Gombe.