Je m’appelle Roxane, je suis juriste de formation et engagée pour la préservation de l’environnement et la protection des animaux.

J’ai rejoint le JGI France en septembre 2020, après avoir échangé avec sa directrice Galitt K, suite à un podcast de Mouvement UP dans lequel elle intervenait. Son enthousiasme, sa passion et sa bienveillance ont tout de suite fait écho. Je lui ai expliqué mon parcours et mes réflexions, et Galitt m’a spontanément proposé de construire avec elle le pôle plaidoyer. Cet échange et sa confiance m’ont tout de suite donné envie de sauter à pieds joints dans l’aventure. Rejoindre le JGI a donc été une décision non programmée mais tellement évidente !
Ma première année d’engagement a été extrêmement riche et marquante. Non seulement le défit que représentait la création du pôle m’enthousiasmait, mais j’ai aussi eu l’immense chance de rencontrer Jane pour la première fois. Jane est une femme inspirante en tout point, elle réveille en chacun l’envie de s’investir et d’agir concrètement. J’ai été marquée par son naturel et sa force, sa conviction et sa douceur, l’espoir qu’elle propage. Lorsque Jane parle, les gens l’écoutent. Elle a un véritable pouvoir sur son auditoire.
En trois ans, le pôle plaidoyer a bien grandi et j’en suis désormais la coresponsable avec Laura P. Nous construisons avec l’équipe les campagnes et nous les coordonnons.

Le JGI mêle une palette de profils aux horizons différents, qui ont tous en commun un engagement fort, vibrant. Pouvoir travailler ensemble de façon transverse est enrichissant et passionnant. La création du pôle plaidoyer a également été un vrai enjeu pour moi, car il fait partie des actions qui sont chères à Jane. Notre rôle est de porter des messages en suivant son approche, d’interpeller et de sensibiliser non seulement les législateurs mais aussi le public sur des problématiques et des enjeux forts, pour réussir à faire bouger les choses. 

Mon projet « coup de coeur »

Avoir une page blanche pour parler d’un projet qui nous tient à cœur est assez intimidant. Il m’a été difficile de faire un choix alors que tant de projets sont menés, d’actions voient le jour et d’associations se mobilisent. 

Mon choix s’est porté sur la série photographique « The Day May Break » de Nick Brandt, qui a particulièrement raisonné en moi dernièrement. Ce projet réuni au coeur d’un paysage brumeux, des hommes et des animaux dont le destin a été marqué par le changement climatique. Il met en lumière la disparition de la nature et ses conséquences directes en racontant l’histoire de chacun d’eux.

Je suis très sensible à l’image, à la puissance de la photographie de façon générale et lorsque j’ai visité l’exposition j’ai ressenti une forte émotion. Le message que porte ces photos est puissant, touchant, poétique mais aussi douloureux.

Le chapitre 2 de The Day May Break m’a beaucoup touché car il m’a fait croiser le regard d’animaux qui ont fait l’objet d’une industrie dévastatrice : le trafic des animaux sauvages. Jusqu’à très récemment il s’agissait d’un sujet que je touchais du bout du doigt sans en imaginer les racines, et sur lequel nous avons travaillé pendant l’année avec le pôle plaidoyer, à travers notre campagne 4EverWild. Elle m’a ouvert les yeux sur toute la complexité et l’horreur de cette industrie, mais aussi sur les responsabilités que nous avons chacun, à notre niveau, pour aider à y mettre un terme.

L’exposition de Nick Brandt participe à sensibiliser, éveiller les consciences et pousser à l’action. Pour en savoir plus : https://www.nickbrandt.com/the-day-may-break/