Lorsque Valérie Kakaba, 25 ans, a été atteinte de paludisme, elle a eu peur. Enceinte de son quatrième enfant, avec trois petits de moins de 10 ans à la maison, Valérie savait qu’elle devait consulter immédiatement un médecin. Valérie vit dans le petit village de Mukwanyama, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le paludisme y fait des milliers de victimes chaque année. Il s’agit d’une maladie particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes, qui met la mère et l’enfant en grand danger si elle n’est pas traitée.

Même en dehors du paludisme, les femmes enceintes sont par définition à haut risque dans cette partie du monde. Des décennies de guerre civile et d’instabilité économique ont eu un impact dévastateur sur la santé des populations les plus vulnérables de la RDC. Les personnes vivant dans les zones rurales de l’est du pays sont extrêmement exposées à la violence et aux conflits, de sorte que les besoins les plus élémentaires ne sont pas toujours satisfaits. Selon des données récentes, un enfant sur sept meurt avant d’atteindre l’âge de cinq ans et le taux de mortalité maternelle est de 730 décès pour 100 000 naissances vivantes. Moins de la moitié de la population a accès à une source sûre d’eau potable et moins d’un tiers a accès à des installations sanitaires adéquates. Sans l’expertise d’agents de santé qualifiés, la mise au monde d’un enfant peut mettre en danger la vie des mères et des bébés. Les taux élevés de mortalité infantile et maternelle font souffrir des communautés entières.

Même en dehors du paludisme, les futures mères sont par définition à haut risque dans cette partie du monde. Des décennies de guerre civile et d’instabilité économique ont eu un impact dévastateur sur la santé des populations les plus vulnérables de la RDC. Les personnes vivant dans les zones rurales de l’est du pays sont extrêmement exposées à la violence et aux conflits, de sorte que les besoins les plus élémentaires ne sont pas toujours satisfaits. Selon des données récentes, un enfant sur sept meurt avant d’atteindre l’âge de cinq ans et le taux de mortalité maternelle est de 730 décès pour 100 000 naissances vivantes. Moins de la moitié de la population a accès à une source sûre d’eau potable et moins d’un tiers a accès à des installations sanitaires adéquates. Sans l’expertise d’agents de santé qualifiés, la mise au monde d’un enfant peut mettre en danger la vie des mères et des bébés. Les taux élevés de mortalité infantile et maternelle font souffrir des communautés entières.

Afin d’améliorer la santé et le bien-être de 20 communautés clés situées le long d’un important corridor faunique, le Jane Goodall Institute rend les soins médicaux pour les mères et les bébés beaucoup plus accessibles. Pour ce faire, il construit des cliniques, entreprend des activités de sensibilisation à grande échelle sur l’importance de la planification familiale et forme des agents de santé locaux pour qu’ils puissent offrir des soins appropriés pendant la grossesse et l’accouchement.

Pour Valérie, l’accès aux soins prénataux au centre de santé de Mukwanyama – où le Jane Goodall Institute Canada a joué un rôle déterminant dans la formation des travailleurs de la santé et la fourniture de fournitures et d’équipements médicaux – a peut-être sauvé sa vie et celle de son enfant à naître. Elle avait assisté aux cours prénataux de la clinique et le personnel avait suivi sa grossesse. Ils l’ont traitée immédiatement. Les soins pendant la grossesse sont essentiels pour détecter et prévenir les maladies, les infections, les carences en fer et autres risques potentiels pour la santé.

Avant le début du projet, à peine 15% des femmes enceintes recevaient les soins prénataux indispensables. Aujourd’hui, au cours de la troisième année du projet, ce nombre a plus que triplé, passant à 61 %.

Valerie est aujourd’hui l’heureuse mère de quatre enfants en pleine santé.