En République démocratique du Congo (RDC), notre personnel de terrain parcourt des centaines de kilomètres, traversant des régions instables pour établir des partenariats avec les villageois et s’assurer que les familles reçoivent les soins et l’éducation dont elles ont besoin pour faire des choix sains, bénéfiques pour elles et pour l’écosystème.

Robert et Zozo sont deux infirmiers qualifiés et travailleurs qui créent un pont entre la planification du projet et les résultats tangibles au niveau de la communauté. Travaillant dans des communautés où il est traditionnellement stigmatisé de parler de contrôle des naissances ou de planification familiale, Robert et Zozo et leur équipe de volontaires sont bien accueillis lorsqu’ils vont de maison en maison pour sensibiliser aux options de contrôle des naissances et aux avantages de l’espacement des naissances.

L’approche du Jane Goodall Institute de la conservation communautaire repose sur l’idée qu’un meilleur accès au contrôle des naissances et à l’éducation reproductive permet de réduire la taille des familles, d’espacer les naissances. Avec moins d’enfants et plus de temps entre les naissances, les femmes ont plus de temps et de ressources pour s’engager dans des activités communautaires et de conservation.

En utilisant le théâtre et la danse, Robert et Zozo adaptent les messages pour atteindre la communauté, mais surtout les pères, qui sont des collaborateurs clés dans une culture traditionnelle qui exige que les maris soient informés si les femmes souhaitent utiliser le contrôle des naissances. Le message d’une pièce récente soulignait que les familles s’épanouissent lorsqu’il y a moins d’enfants pour partager les ressources.

Robert dit que depuis le début de leur travail en 2005, il y a eu une diminution des maladies et de la mortalité infantile et maternelle. Robert et Zozo signalent que les hommes des villages qu’ils visitent sont beaucoup plus disposés à adopter le planning familial.