Tant qu’il y aura des cages est la traduction de Rattling the Cage (2000), contribution majeure au droit animalier. L’auteur, qui enseigne notamment à la Vermont Law School, est connu pour plaider comme avocat devant la Cour suprême des États-Unis en faveur des droits fondamentaux des grands singes. Dans un style clair, accessible et non dénué d’esprit, il analyse les causes juridiques, philosophiques et historiques ayant conduit au statut actuel des animaux dans la common law et donne les raisons pour lesquelles un tel statut est en mesure d’évoluer vers une personnalité juridique des animaux. Il explique pourquoi et comment la personnalité juridique des grands singes pourrait constituer une première étape dans la remise en question du mur qui sépare l’humain de l’ensemble des autres animaux depuis plus de deux millénaires. L’ouvrage a été qualifié de « chef-d’œuvre » par le London Observer, de Magna Carta des animaux par Jane Goodall ou encore de « travail pionnier » par Peter Singer, qui déclare que « Tout avocat, juge ou législateur devrait lire ce livre ».