Le Dr. Jane Goodall porte depuis 60 ans un message fort : tout est lié dans le vivant. Pour protéger les animaux sauvages, il faut protéger les forêts. Et tout ceci doit être fait par, pour et avec les communautés locales. C’est ce que nous vous proposons de réaliser ensemble !

Pourquoi ce projet est-il si important ?

Quelques centaines de chimpanzés sauvages vivent encore près de Gombe et au Sud du Burundi.

Dans la famille des primates, le chimpanzé Pan troglodytes est le plus proche parent de l’Homme que n’importe quel autre grand singe vivant aujourd’hui : 98,6% de ses gènes sont identiques aux nôtres. Capable de concevoir et d’utiliser des outils, d’avoir une vie sociale très élaborée, il fait partie des espèces animales les plus intelligentes peuplant notre planète.

Ces chimpanzés (Pan troglodytes) sont considérés comme « en voie d’extinction ». Pourtant, leur protection est très importante. Ils jouent un rôle essentiel au sein de leur écosystème par leur rôle de pollinisateur et ils participent activement à l’équilibre écologique des forêts tropicales; nous apprenons tant d’eux (pour connaitre les végétaux médicinaux, ….) ! Ils sont menacés par le braconnage, mais surtout par la déforestation. Aujourd’hui, ils vivent dans des îlots forestiers, trop petits pour leur permettre une vie normale. La fragmentation de leurs habitats naturels est un risque pour eux, mais aussi pour toute la faune locale.

Corridor écologique Tanzanie et Burundi

Les forêts à Gombe et au Sud du Burundi sont fondamentales pour les animaux sauvages et pour les populations locales. Des forêts préservées, des forêts nourricières, des forêts suffisamment grandes sont indispensables afin de permettre à chacun, chimpanzé comme humain, de vivre en paix. Ces forêts sont fondamentales pour tous (même à nous, ici, en France). Mais surtout pour les hommes et les autres animaux qui vivent sur place. Ces forêts doivent aussi répondre à leurs besoins (un espace de vie pour les uns, fournissant nourriture et revenus pour les autres).

Corridor écologique Tanzanie et Burundi

Les populations locales sont au cœur de notre projet. Ce sont elles qui déterminent où, quand, comment agir. Elles qui décident comment œuvrer au mieux pour elles, tout en préservant leur patrimoine naturel (animal et floral). Elles qui savent les espèces endémiques à utiliser, comment s’assurer du succès à long terme du projet. Et qui décident des objectifs prioritaires pour stopper la déforestation et agir.

Corridor écologique Tanzanie et Burundi - Jane Goodall Institute France

Les forêts africaines  » le deuxième poumons » de la planète après l’Amazonie? « En Afrique, la perte de surface forestière s’est accélérée (…) passant de 3,4 à 3,9 millions d’hectares en moins chaque année. Le continent africain détient aujourd’hui le triste titre de « leader de la déforestation » devant l’Amazonie. Les forêts sont fondamentales pour les animaux sauvages et pour les populations locales ( services rendus par la forêt).

Gombe est un refuge de biodiversité, une réserve de biosphère labellisée Man & Biosphere par l’UNESCO dont la population totale est d’environ 455 000 personnes. On y trouve de nombreuses plantes médicinales telles que Aspillia pluriseta et Annona senegalensis. Elle fournit du bois de chauffage, des aliments, des fibres et des matériaux de construction qui assurent la subsistance de plus de 311 000 personnes. Les principales activités économiques y sont la pêche, l’agriculture, l’élevage et le tourisme.
La faune présente dans la région comprend notamment les éléphants d’Afrique, les grenouilles ornées et huit espèces de primates, dont une sous-espèce menacée de singe bleu (Cercopithecus mitis doggetti), une sous-espèce vulnérable de singes colobes rouges (Procolobus badius tephrosceles) et une population viable d’hybrides à queue bleu-rouge (guenons). Parmi les différentes espèces de plantes, on peut souligner la présence d’une espèce découverte à Gombe (Pleiotaxis gombensis) qui en porte désormais le nom. La végétation naturelle de Gombe protège également d’importants captages d’eau, réduisant ainsi l’envasement dans le lac Tanganyika. Ce lac, le plus long et le plus profond d’Afrique et le deuxième plus grand lac du monde, existe depuis environ 12 millions d’années et évolue en tandem avec son écosystème aquatique. La biodiversité comprend plus de 300 espèces de poissons (dont 250 cichlidés), 250 espèces d’oiseaux et des reptiles tels que le cobra aquatique ou le serpent d’eau du Tanganyika.

Il couvre 52 km2. Au delà de ses frontières, les forêts ont quasiment disparu. De petits îlots de forêts subsistent néanmoins jusqu’à la frontière du Burundi. Des groupes de chimpanzés voient leur espace vital disparaître et leurs mouvements naturels perturbés. Confinés dans ces forêts dont les arbres sont coupés un peu plus chaque jour, ces familles de chimpanzés isolés, menacées par la destruction de leur habitat naturel sont le cœur de notre projet. Nous cherchons à protéger les derniers arbres, reforester les parcelles de forêts dégradées et impliquer les populations locales.

Des forêts préservées, des forêts nourricières, des forêts suffisamment grandes sont indispensables afin de permettre à chacun, chimpanzé comme humain, de vivre en paix. Les forêts africaines au même titre que nos forêts françaises sont fondamentales pour tous. La dégradation des forêts perturbe climat, biodiversité et directement la vie des hommes et des autres animaux qui vivent sur place. Ces forêts doivent répondre à leurs besoins (un espace de vie pour les uns, fournissant nourriture et revenus pour les autres).

Comment s’assurer du succès du projet ?

Apaiser les tensions liées aux conflits entre les hommes et les autres animaux n’est pas une simple affaire ! Concilier vie sauvage et agriculture est possible ! Sensibiliser, impliquer et agir par, pour et avec les communautés locales est fondamental pour nous ?

Pour ce faire, il est important de restaurer les sols, de reforester les zones les plus dégradées, de créer des habitats naturels suffisamment grands pour les chimpanzés qui pourront ainsi vivre dans un habitat viable et circuler comme ils ont pu le faire si longtemps.

Il est également nécessaire que la forêt soit source de revenus alternatifs pour les communautés. En plus d’être source de vie pour les chimpanzés. Car seule une cohabitation apaisée permettra un vivre-ensemble harmonieux pour les décennies à venir…

La lutte contre la déforestation et l’agriculture intensive est nécessaire, indispensable.

Corridor Tanzanie et Burundi - Jane Goodall Institute France

Ensemble nous pouvons agir !

Nous sollicitons votre soutien afin de :

  • Poursuivre nos efforts de restauration, de reforestation
  • Protéger les chimpanzés sauvages
  • Former les agriculteurs de demain à de nouvelles pratiques agricoles
  • Autonomiser les communautés locales en créant des forêts partagées

Chaque don fera la différence !

Chaque don nous permettra d’agir, concrètement, sur le terrain, avec impact et sur le long terme…

Aidez-nous à créer et préserver un corridor écologique entre la Tanzanie et le sud du Burundi !

« Vous ne pouvez pas passer une seule journée sans avoir un impact sur le monde qui vous entoure. Ce que vous faites fait une différence, et vous devez décider quel type de différence vous voulez faire. », Dr. Jane Goodall, DBE, Fondatrice du Jane Goodall Institute & Messagère de la Paix auprès des Nations-Unies

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