En Tanzanie, nous menons un projet ambitieux depuis maintenant déjà 5 années : restaurer et protéger les forêts côtières de l’est de la Tanzanie.
Les communautés locales, sensibilisées, protègent cet écosystème si important, restaurent ces forêts (via la régénération, la plantation d’arbres). Cela permet d’atténuer les effets du changement climatique tout en donnant à ces communautés rurales des moyens de subsistance durables et leur assure une meilleure sécurité alimentaire.
Durant ces cinq années, grâce au soutien de la Maisons du Monde Foundation et au travail exceptionnel de nos équipes sur le terrain en Tanzanie, nous sommes fiers d’avoir :
– Protégé et régénéré plus de 500 hectares de forêts côtières
– Planté plus de 1 million d’arbres grâce à nos groupes Roots & Shoots
– Apporté une sécurité alimentaire à plus de 20 villages
– Sensibilisé des centaines de jeunesFormé des fermiers en agro-écologie (et éviter ainsi les cultures itinérantes)
– Créé 25 parcelles boisées d’environ 1 hectare chacune pour garantir une source alternative de bois de chauffage (5 parcelles boisées par village)
– Renforcé les patrouilles forestières villageoises en réactivant les comités villageois des ressources naturelles (VNRC)
– Eu un impact pour plusieurs milliers de villageois (formation en agro-écologie, …)
Les forets côtières : si importantes et si menacées
Les forêts côtières sont des écosystèmes vitaux qui offrent une multitude d’avantages, notamment le contrôle de l’érosion des sols, le maintien d’un habitat pour diverses espèces et l’amélioration de la qualité de l’eau. L’écosystème côtier de Tanzanie fait partie d’un « hot spot » de la biodiversité mondiale et abrite des milliers de plantes et d’animaux, dont des primates, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens. Situées le long de l’océan Indien, les zones côtières constituent un écosystème unique qui offre un soutien bio-écologique, un patrimoine culturel, un potentiel écologique et ethnobotanique unique.
Les forêts côtières sont soumises à une forte pression en raison des implantations non planifiées, de l’expansion de l’agriculture et de l’augmentation de la récolte d’arbres pour la demande de charbon de bois et de bois de chauffage. La dépendance croissante des habitants de la ville voisine de Dar-es-salaam à l’égard des ressources naturelles a exacerbé la déforestation dans les villages environnants.
Cependant, ces forêts sont confrontées à de nombreuses menaces, notamment la perte et la fragmentation de l’habitat, en raison de l’agriculture, de l’exploitation du sel, de l’expansion incontrôlée de l’habitat et de la récolte de bois pour la fabrication de bois d’œuvre, de charbon de bois et de bois de chauffage. La majeure partie du bois de chauffage est fournie pour répondre à la demande de la ville de Dar-es-salaam, qui compte plus de 5 millions d’habitants.
La disparition croissante des forêts a entraîné la perte de services écosystémiques tels que la protection du littoral (y compris les sites de reproduction des poissons), l’atténuation des inondations et le contrôle de l’érosion. Elle a également entraîné une fragmentation de l’habitat forestier. Cette situation a de graves conséquences pour l’environnement, la faune et la flore et le bien-être de l’homme.
Le projet de restauration des forêts côtières est un ensemble intégré d’activités visant à rajeunir et à préserver les écosystèmes forestiers côtiers qui ont été dégradés en raison de diverses activités humaines et de facteurs environnementaux.
Notre approche holistique pour un impact global
Ce projet, comme toujours, est bénéfique pour les hommes, les autres animaux et notre environnement partagé !
La plantation d’arbres et la protection de ces forêts va de pair avec l’engagement des communautés locales et particulièrement (programme d’éducation environnementale intensive & communication sur le changement de comportement).
L’impact du projet est donc triple : sur la biodiversité, en atténuant les effets du changement climatique et en favorisant des moyens de subsistance pour les communautés locales.
On peut ainsi citer :
Un cercle vertueux est mis en place pour la biodiversité végétale et animale.
– Augmentation de la superficie faisant l’objet d’une gestion améliorée des ressources naturelles.
– Augmentation du couvert forestier : Grâce aux efforts de reboisement, le projet augmente significativement l’étendue des zones forestières le long des régions côtières, améliorant et agrandissant ainsi l’habitat de nombreuses espèces végétales et animales.
– L’amélioration de la biodiversité renforce la résilience des écosystèmes et contribue à la santé globale de l’écosystème forestier côtier.
Cela permet d’augmenter le nombre d’hectares de terres forestières protégées et restaurées.
Renforcement de l’engagement et de l’autonomie des communautés :
En participant aux activités de restauration, les communautés locales acquièrent un savoir et des formations relatives à la gestion de leurs ressources naturelles. Elles deviennent plus encore actrices de la conservation de leur environnement.
Mécanisme de durabilité à long terme :
Le projet établit des plans de suivi et de gestion pour garantir le succès continu de ces efforts de restauration à long terme. En favorisant les partenariats avec tous, en intégrant les connaissances locales à l’expertise scientifique, le projet crée un modèle durable pour la conservation et la restauration des forêts côtières.
🙏🏾Un immense merci aux équipes sur le terrain, en Tanzanie.
Et plus particulièrement à Lameck Mwamwifu et Freddy Kimaro👏
Et à Maisons du Monde Foundation, particulièrement Lisa Mimoun 💚